---
Mémo : Évolution du sentiment religieux, Bénédictins, Impôts ecclésiastiques

Voir :

"Le monachisme n’a pas eu la faveur des Lumières, c’est bien connu. L’institution monastique s’est trouvée prise sous les feux d’une critique issue d’horizons hétérogènes qui profita non seulement d’une apparente atonie de la vie régulière, mais également, dans bien des cas, d’un déclin de celle-ci, en particulier en termes de recrutement. Pourtant, à y regarder de plus près, on identifie des innovations, on repère des permanences discrètes, on constate des désirs de renouveau. Ce siècle moins riche en grandes figures de la vie régulière apparaît comme une période charnière : un modèle s’essouffle temporairement tandis que d’autres configurations s’esquissent.
La satire du moine ou de la religieuse constitue un thème récurrent de la littérature du xviiie s. Le roman de Diderot, La Religieuse, publié d’abord partiellement à la fin de sa vie entre 1780 et 1782, demeure le témoin le plus connu d’un corpus plus vaste. Aucun ordre n’est véritablement épargné, et le talent éventuel des auteurs ne renouvelle guère la thématique : atteinte à la liberté individuelle et à la nature, hypocrisie dissimulant l’appât du gain et/ou la perversion, paresse, ivrognerie et ignorance. La caricature l’emporte souvent, à l’instar de cette définition du moine sous la plume d’un auteur allemand : « animal anthropoïde assoiffé, couvert d’un froc et qui hurle la nuit ». Plus profondément, la critique vise l’incompatibilité de l’institution monastique avec la vie sociale. Or, cette idée n’est pas apparue avec les Lumières…"

---

Départ des moines et bénédictins

Voir :

Impôts :
  • Cens (redevance seigneuriale)
  • La dîme (impôt sur les récoltes perçu par l'Église) : La perception de la dîme peut être confiée à un fermier, soit pour la totalité de la dîme, soit pour une partie (moitié, tiers, quart, sixième, etc.) et en général pour une durée de six ou sept ans selon les régions. La dîme est l'impôt perçu avant tous les autres. Le fermier la conserve moyennant une redevance annuelle versée soit en nature, soit en monnaie, au décimateur, c'est-à-dire le curé primitif. Le curé desservant reçoit alors du « curé primitif » la portion congrue.
---
Autre :